Le développement social territorial

Repères méthodologiques

Abécédaire du développement social

Formation et Accompagnement

Conseil, stratégie, organisation.

Références J-F. BERNOUX CONSULTANT

Publications

4èmes de couverture


Abécédaire du développement social territorial

- ACTEUR : le développement social peut s’évaluer à l’aune de la place accordée aux acteurs, tous les acteurs, population comprise. Pas de développement social par conséquent si les personnes ne sont pas reconnues comme disposant de la capacité de porter un regard intelligent sur les situations qu’elle vivent et de forger ainsi le projet qui les concerne.

- DIAGNOSTIC SOCIAL PARTAGÉ : démarche de production de connaissance sociale destinée à appréhender les caractéristiques d’une réalité sociale.
Dans une visée de développement social, créer une dynamique d’acteurs est au moins aussi important que de connaître la réalité sociale à transformer. Faire un diagnostic implique par conséquent la participation du plus grand nombre des acteurs. On parle de diagnostic partagé. Et l’éventuel projet qui peut naître d’un tel diagnostic sera d’autant plus réalisable qu’il aura toute chance ainsi d’être co-porté.

- DURÉE : A la différence d’une action de traitement de problème social dont il peut être possible de mesurer rapidement les effets, le développement social, par la multiplicité des opérations génératrices de sa synergie, réclame une inscription dans la durée. Toutes les formes de contractualisation susceptibles de donner du temps à l’installation de la logique de développement seront les bienvenues.

- ÉVALUATION STRATÉGIQUE : elle permet l’analyse de la faisabilité des projets au regard des spécificités de l’environnement externe dans lequel ils s’inscrivent et leur amélioration par une optimisation des moyens internes mobilisables et par une clarification du positionnement politique institutionnel.

- EXPERTISE SOCIALE : c’est la capacité qu’il convient de reconnaître à tout acteur de produire de la connaissance sociale sur les réalités auxquelles il est confronté quotidiennement. Cela suppose des espaces – temps et lieux – d’organisation de la parole, de capitalisation de l’information, d’analyse, de problématisation, et de formulation de propositions d’action argumentée.

- FINALITÉS : elles donnent le sens (orientation du projet et signification de l’action). L’héritage des logiques assistancielles organisées sous une forme distributive et descendante ne favorise pas les approches participatives de développement social. Clarifier les finalités d’un projet de développement d’après les représentations qu’il suscite pour les différents acteurs est un préalable indispensable à la motivation et par conséquent à l’adhésion du plus grand nombre.

- PROBLÉMATISATION : à la différence des « actions-réflexe » déclenchées par l’urgence d’un problème, l’action issue d’un diagnostic problématisé bénéficie du repérage de ce que l’on peut appeler « les angles les plus pertinents » pour entreprendre le mettre en œuvre le développement.

- STRATÉGIE : appelée aussi l’instance du changement, la stratégie est l’ensemble des décisions et dispositions relatives au choix des ressources et des moyens au service d’un objectif. Dans la mise en œuvre d’un processus de développement social territorial, l’étendue et la complexité des problématiques et des enjeux autant que la diversité des acteurs engagés n’autorisent pas un management binaire du projet de type décision-exécution de l’action mais la réflexion sur « les chemins à emprunter » pour que se réalise au mieux le co-portage de l’action.